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Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du Giec
Jusqu’à présent, on a envoyé gratuitement ce déchet qu’est le CO2 dans l’atmosphère. Si l’on fixe un prix motivant à la tonne de CO2 (100 puis 200 euros), tout le monde va devenir sobre, ou presque !
Quelques semaines avant le début du Sommet de Copenhague, nous avons rencontré le professeur Jean-Pascal van Ypersele, climatologue à l’UCL et vice-président du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Organisée par les Nations unies, cette conférence internationale, qui se tiendra dans la capitale danoise du 7 au 18 décembre, a pour objectif d’aboutir à un accord en vue de protéger le climat de la planète du réchauffement global enclenché par l’homme lors de la Révolution industrielle.
Rester en-dessous de + 1,5° C
Ratifié par 175 pays, à l’exception notable des Etats-Unis [1], un premier traité international de lutte contre les changements climatiques, appelé Protocole de Kyoto, est entré en vigueur en 2005. Il prévoit que, d’ici à 2012, les pays industrialisés réduisent, par rapport aux chiffres de 1990, d’au moins 5,2% les quantités de gaz à effet de serre rejetées dans l’atmosphère. La première période d’engagement du Protocole de Kyoto arrive à expiration fin 2012. Le nouvel accord international devrait couvrir la période 2013-2017 (ou 2020). Des années cruciales si nous voulons éviter l’embardée climatique !
(...)
[1] Précisons que le Sénat américain n’a pas ratifié le Protocole de Kyoto, même si le président Clinton l’a signé, ce qui n’a qu’une valeur symbolique.