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Partis
Ce n’est plus jamais le bon moment d’avoir un vrai débat interne dans les partis politiques belges. En cause : le rythme effréné des scrutins électoraux. Ce qui pose question pour la désignation des présidents. Et donc pour la gestion de la démocratie à l’intérieur des partis.
« Un membre, un vote » : un principe apprécié
Depuis quelques mois, de nombreux partis ont eu à gérer l’élection
ou la désignation d’un nouveau président (ou coprésident). Le
CDH vient d’élire le duo Milquet-Lutgen, l’Open VLD, l’inattendu
Alexander De Croo, tandis qu’Ecolo avait choisi, quelques jours plus
tôt une nouvelle coprésidente (Sarah Turine), et Groen un nouveau
président (Wouter Van Biesen). S’y ajoutent les cas du MR et du
SP.a, où la personne occupant la présidence, respectivement Didier
Reynders et Caroline Genez, a été fortement contestée.
Ces renouvellements sont chose courante. Ils font partie de la vie
des partis politiques qui prévoient tous, dans leurs statuts, une
durée de mandat fixe à l’échéance duquel une nouvelle élection
interne doit être organisée. Ce qui a frappé les observateurs cette
fois-ci, ce sont les tensions liées à ces scrutins internes, la difficulté
pour les partis de gérer ces transitions au sommet. Certains sont
parvenus avec succès à limiter les remous, d’autres ont eu plus de
mal. A l’exception de l’Open VLD, aucun n’a organisé une élection
ouverte et sereine, avec des candidats concurrents capables de débattre
sans se déchirer dans la presse [1]. Mais qu’est-ce que ces
évènements nous apprennent sur l’évolution - singulière - de la vie
politique en Belgique ?
(...)
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[1] Précisons qu’à Ecolo, ils s’agissait d’un remplacement en cours de mandat et que les statuts du parti prévoient que le coprésident élu propose à l’assemblée le nom du/de la coprésident(e) sortant(e).