![]() |
![]() |
![]() |
|||
![]() |
![]() |
![]() |
|||
![]() |
« Défi énergie », « Exit CO2 », « De Energiejacht » (« La chasse à l’énergie », en Flandre)... les campagnes pour aider les ménages à réaliser des économies d’énergie se multiplient et donnent certains résultats. Avec des gains appréciables en termes écologiques et financiers. Parmi les clés pour faire bouger les lignes : valoriser de nouveaux comportements, des « écogestes » à la fois sobres et malins. Et puis pousser à « jouer collectif ».
« La première année de participation au “Défi énergie”, nous avons réduit de 17 % notre consommation de gaz de chauffage, et de 25 % la deuxième année », témoigne Michel, ingénieur commercial à Bruxelles, qui a pris part plusieurs fois à cette action lancée par Bruxelles Environnement et visant à réduire les consommations d’énergie. « Il nous a suffi de modifier nos comportements : diminuer la chaleur ambiante de 1° C, utiliser judicieusement les vannes thermostatiques, fermer les portes pour éviter les déperditions de chaleur, éteindre la lumière dans les pièces inoccupées, etc. J’ai dû convaincre ma femme et mes enfants que les meubles n’ont pas peur dans le noir… » De tels témoignages de familles qui suivent leur consommation via des campagnes de sensibilisation montrent que l’on peut assez facilement économiser 20 % d’énergie en adaptant ses comportements et en tirant profit des conseils de professionnels.
Des coups de pouce
Depuis quelques années, plusieurs campagnes de ce type ont été
menées en Belgique par les pouvoirs publics. Leur but ? Induire des
changements de comportement en faveur d’une consommation durable
de l’énergie. « Défi énergie », « Exit CO2 », « De Energiejacht » (« La chasse à l’énergie ») : autant de « coups de pouce », qui
amènent les ménages à adopter d’eux-mêmes des comportements
allant dans le sens de l’intérêt général. Car si l’amélioration de l’efficacité énergétique est considérée comme le moyen le plus rapide
et le plus économique pour contrer la montée du réchauffement
climatique, nos comportements de consommateurs sapent souvent
les économies d’énergie attendues. La technologie améliore le rendement des appareils
– de l’électroménager jusqu’à l’automobile – et les performances des bâtiments… mais crée aussi de nouveaux
besoins, comme en témoigne la percée des appareils de communication
allant du smartphone à la tablette, en passant par la télé
numérique. Et si les équipements consomment moins, nous en
avons de plus en plus. C’est ce qu’on appelle « l’effet rebond » (voir
encadré). Il est donc indispensable d’encourager les utilisateurs à
adopter des comportements économes pour éviter tout gaspillage.
(...)