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Publié dans notre magazine n°Agir
Publié dans notre magazine n°Agir
Publié dans notre magazine n°115 - mai & juin 2016
Slow watt
Le 23 février dernier, le Nomade des mers a pris le large au départ de Concarneau, en Bretagne. Avec, à son bord, un petit laboratoire scientifique flottant porté par une équipe de passionnés de low-techs, bricoleurs collaboratifs et défenseurs de l’environnement embarqués dans un tour du monde… durable.
De loin, il ressemble à n’importe quel catamaran de
14 mètres. De près, le Nomade des mers est un bateau
« bric-broc », avec sa coque rouge et son aménagement
totalement inédit.
Dans les cabines, on découvre un compost et 20 000 insectes.
Dans le carré, ce sont des bacs destinés à la culture hors-sol.
Sur le pont, il y a un réchaud à bois économe et des panneaux
solaires. A l’arrière, un poulailler et des éoliennes ont remplacé
l’annexe.
Derrière ce drôle d’assemblage, il y a Corentin de
Chatelperron, un ingénieur de 32 ans qui, dit-il en riant, « n’a
même pas le permis bateau ». Et pourtant, le 23 février dernier,
le Nomade des mers est parti pour un tour du monde avec, à
la clé, un beau projet scientifique qui va durer trois ans.
L’objectif ? Tester l’autonomie sous contrainte. En mer,
l’équipe va expérimenter différentes innovations simples et
à faible consommation énergétique, avant d’en faire la promotion
à travers le monde et de les décliner, à terme, au quotidien
et sur terre.
Escales vertes et poules pondeuses
Avec Elaine Le Floch, 27 ans, chef d’expédition, et Pierre-
Alain Lévêque, 26 ans, ingénieur technique, Corentin a programmé
un long périple du Maroc au Brésil en passant par
l’Indonésie. Le coût total de l’expédition ? Environ 220 000
euros, largement pris en charge par des mécènes comme la
Fondation Schneider Electric, la chaîne franco-allemande
Arte et des entreprises concarnoises.
En opposition aux high-techs, souvent coûteuses et énergivores,
l’équipage mise donc sur les low-techs avec trois axes
de recherche : l’énergie, l’eau et l’alimentation.
Sur le bateau, ils vont produire de l’électricité à l’aide d’énergie
hydraulique (de grandes pales ont été placées dans le sillage
du bateau), d’éoliennes et dans une moindre mesure du
soleil. Car, comme le rappelle Pierre-Alain, « les panneaux
photovoltaïques, ce n’est quand même pas très low-tech ».
Des escales « énergies vertes » ont également été planifiées.
« Au Sénégal, pour étudier le charbon vert, et au Brésil pour
leur expertise sur les biocarburants », explique Elaine.
L’eau douce viendra de la mer grâce à différentes méthodes
de désalinisation qui seront notamment étudiées au Maroc,
« où un inventeur a mis au point un système qui fonctionne avec
la chaleur du soleil ».
Mais le gros défi, c’est (...)
=> Lire l’intégralité de cet article dans notre magazine.
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