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Faucheurs de chaises : la lutte continue
Bonne nouvelle pour le collectif des
Faucheurs de chaises dans le conflit
qui l’oppose à BNP Paribas : le militant
altermondialiste Jon Palais, qui était poursuivi
pour avoir volé des chaises dans une succursale
de la banque, s’est vu relaxé par le tribunal correctionnel
de Dax, dans les Landes, en France.
Les Faucheurs de chaises est un collectif,
mais aussi un mouvement citoyen : « Il s’agit
surtout de permettre à des citoyens qui ne sont
ni politiciens, ni journalistes, ni lanceurs d’alerte
d’exprimer leur mécontentement et de dénoncer
le rôle des banques dans l’évasion fiscale. Il
est important de savoir qu’il n’y a pas que les
grosses multinationales qui sont responsables »,
nous explique Jon Palais.
L’objectif de ce « fauchage de chaises » était
de dénoncer le rôle joué par les banques dans
l’évasion fiscale : « On réclame davantage de
moyens pour lutter contre l’évasion fiscale, on
veut mettre en évidence le parallèle entre les
sommes manquantes pour le financement climatique
et celles dans les paradis fiscaux. »
Le collectif a pris forme en février 2015, deux
jours après le scandale de la Banque HSBC, à
la suite des révélations de l’affaire Swissleak.
Pourtant, c’est à Bruxelles que l’une des
premièresactions a eu lieu. « Quelques
personnes du collectif “qui vole qui ” s’étaient
rendues dans l’agence bruxelloise de BNP
Paribas pour y saisir le mobilier. Des actions
ponctuelles ont suivi, à Paris notamment, et
agissent comme antidote au discours d’austérité
européen », ajoute le militant relaxé.
Le 11 avril aura lieu le deuxième procès d’un
faucheur de chaises, suite à une plainte de la
banque BNP Paribas à l’encontre du président
des Amis de la Terre France.
En savoir + :
La chaîne Youtube des
« Faucheurs de chaises »
Corruption : les Roumains font plier le gouvernement
Début février, des centaines de milliers
de Roumains sont descendus dans
les rues, partout dans le pays pour
protester contre leur gouvernement. La
cause de ce mécontentement : un décret
qui prévoyait, entre autres choses, la
dépénalisation de la corruption pour
les délits en dessous de 45 000
euros. « Une véritable révolution
civique et inédite qui témoigne de
la transformation du pays et de
son européanisation », se félicite
la plateforme Euractiv.
Le décret n’était pas au goût de
l’Union Européenne, qui a instauré un mécanisme
de surveillance de la lutte
anticorruption en Roumanie depuis 2007,
date d’adhésion à l’UE.
Le 5 février, le Premier ministre social-démocrate,
Sorin Grindeanu, a annoncé
l’abandon du décret mais cela n’aura pas
été suffisant pour le peuple, qui a obtenu
la démission du ministre de la Justice. Un
véritable coup dur pour le gouvernement en
place depuis un peu plus d’un mois.
Bucarest aura donc illustré la définition de
la démocratie selon Oscar Wilde, qui disait
qu’elle était « l’oppression du peuple par le
peuple pour le peuple ». C.D. (st.)
=> D’autres « bonnes nouvelles » à lire dans notre magazine.
illustrations : Christophe Jadin
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