Extraits du manifeste Imagine (co-écrit en janvier 2020 par la rédaction et le groupe Les Pisteurs d’Imagine).
« Face aux crises écologiques, économiques, sociales, démocratiques, culturelles qui se conjuguent et s’intensifient, Imagine se réaffirme comme “le” magazine belge francophone des mutations en cours et à venir »
« Imagine entend jouer un rôle de sentinelle des catastrophes en cours, sans céder aux sirènes du catastrophisme, de la peur et du désespoir »
« Notre magazine défend une pensée complexe et nuancée, apaisée et féconde, libre et non-conformiste (…) en alliant la recherche des faits, l’étude, la réflexion et l’expérience. Il refuse la facilité et les simplismes »
« Il libère les imaginaires (…) il est porteur d’idées nouvelles et inspirantes, d’histoires audacieuses et inattendues, de petits ou grands récits (…) Il est le magazine des métamorphoses qui envisage l’avenir en clair-obscur avec lucidité et responsabilité »
« Imagine est un magazine sensible, à l’écoute des chants, des cris et des révoltes de la Terre (…) »
« Il est porteur d’une critique sociale et politique (au sens non partisan du terme) nuancée et assumée. Il nomme, questionne et dénonce les causes et les responsabilités des catastrophes en cours : dérèglement climatique, extinction des espèces, pertes d’écosystèmes, accroissement des inégalités sociales, affaiblissement des démocraties… »
« Imagine se range du côté de la poésie et de la beauté du monde (…) C’est un magazine où l’on apprend, découvre, vit et vibre avec gaieté, créativité et fraternité. Le cœur et l’esprit grands ouverts (…) Pour paraphraser l’anthropologue américaine Anna L.Tsing, Imagine apprend, numéro après après numéro, à “cultiver la joie dans les ruines” »
Extraits de la charte fondatrice du magazine Imagine
« Comprendre la société » (rédigée lors de sa création en septembre 1996)
« Imagine est un magazine engagé :
- il s’engage à débusquer les pistes alternatives, respectueuses de la complexité des choses ;
- il s’engage à investiguer et à révéler le dessous des cartes ;
- il s’engage à désenclaver les idées originales et audacieuses trop souvent confinées dans des cercles restreints ;
- mais il s’engage aussi à mettre ces idées en débat en les confrontant à d’autres et à soumettre leur nécessaire utopie à l’épreuve d’une réalité dont il faut tenir compte.
Projet ambitieux ? Peut-être, mais l’on rencontre tant de morosité aujourd’hui qu’un magazine qui a l’audace d’une vision prospective, qui redonne du souffle et engendre l’enthousiasme plutôt que le défaitisme cynique, n’est certainement pas inutile (…) »